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L’histoire du village

Zoniana

Zoniana est un beau village situé dans une région pittoresque, entouré de la nature belle et des collines vertes L’histoire du village est très ancienne et pour cela il dispose une riche tradition et un patrimoine culturel immense.

zoniana to xorio

LE VILLAGE

Le nom Zoniana

Le nom « Zoniana » a été établi en 1920. Auparavant, le village s’appelait « Zou – Lakkos ». Tous les deux noms sont peut-être liés au mot « zo », qui signifie animal au dialecte crétois. Toutefois, l’ancien nom est aussi lié à Zeus.

L’emploi principal des habitants est le bétail. Dans les zones de montagnardes de la région, il y a les fameux « mitata », les constructions en pierre bizarres et impressionnantes où les bergers Crétois produisent et distribuent le fromage.

Selon un mythe, le village est institué par un berger appelé Za. Za a fait paître ses ovins et ses caprins dans la région et souvent il perdait un de ses animaux, sans connaître où il va. Un jour, il a décidé de le suivre et il a découvert qu’il allait à une fontaine dans la forêt et il buvait de l’eau. Le berger, donc, a décidé de s’y installer parce qu’il y avait de l’eau et il l’a appelé « Lakkos de Zou ». Za appelait son animal Amalthi et pour cela la fontaine a été dénommée « L’eau d’Amalthi », comme elle s’appelle jusqu’à ce jour.

RÉFÉRENCES HISTORIQUES

La première dénomination, dès 1180 avant J.C., était Zo, avec la participation des hommes sous Idoménée, pendant la Guerre de Troie.

Le nom Zo est provenu de Zeus (Za), qui criait depuis sa tombe « Je vis, je suis ici ». Les berges, quand ils volaient, juraient: « Par Dieu Zeus, je te dis et sache- le, ce n’est pas ma faute. Je ne sais pas ce que tu demandes, en acte ou en parole ». Plus tard, ils ont ajouté dans cette phrase, près de Zeus, le nom de Saint-Georges.

En 1583, il est mentionné comme Zo, pendant le recensement des Vénitiens, en 1671, comme Lakkos de Zo, avec 57 habitants. En 1900, comme Zou Lakkos, avec 509 habitants mais aussi comme Zouliana (appartenant à la Municipalité d’Anogeia). Pour la première fois, après l’année 1920, au mot initial Zo, ils ajoutent la terminaison -niana, et donc, il y a le nom Zoniana. En 1928, le village est le siège de la Communauté, ayant 789 habitants en 1940 et 1.281 habitants en 1991.

En 1998, il a été intégré à la Municipalité d’Anogeia, mais, à cause des réactions dans la Municipalité de Kouloukonas. En 2006, il est transformé en communauté indépendante et enfin, en 2011, il a été intégré à la Municipalité de Mylopotamos.

POPULATION
1.117 habitants
Préfecture
de Rethymnon
ALTITUDE
630 mètres
Participation des zonianiens aux luttes de liberté

À Zoniana, il n’y avait jamais de conquérants Sarrasins, Vénitiens ou Turcs. La population est purement grecque, et elle n’était jamais absente quand la patrie la convoquait.

1770

Dès 1770, ils secourent des personnes persécutées provenant de Sfakia et ils participent à des luttes. Une des personnes persécutées est venue au village, en utilisant le surnom « Parasyris ».

1821
1821

Le « Melitakas »

En 1821, le Zonanien Mihalis Mavrogiannis ou Melitakas, chef militaire de Mylopotamos, lutte contre les Turcs sur tout le territoire crétois. Quand la révolution s’est écrasée, il est allé dans la Péloponnèse, accompagné d’un groupe de Zonianiens et il lutte contre Ibrahim. Tous sont tués sauf lui-même. Il retourne à Zoniana mais étant donné qu’il ne pouvait pas supporter les plaintes et le maudire des proches des personnes tuées, il s’est déplacé à Argoulio. Il continue à lutter contre les Turcs, il se blesse durant une lutte à Brahimo et il est mort plus tard à cause des blessures.

1866
1866

La lutte d’Arcadi

En 1866, vingt zonianiens, y compris Parasyrogiorgis, abandonnent la sécurité offerte à la montagne et ils vont à Arcadi avec le groupe de Kouvos. Les dix-huit parmi eux sont tués.

1867
1867

L'Holocauste

Le 8 mai 1867, les Zonianiens, avec d’autres personnes provenant de Mylopotamos, battent Omer Pacha à Pera Halepa. Les Turcs se retirent en pleine pagaille et les Zonianiens prennent le cheval et le canon, ils les transportent à Zoniana et ils les cachent. De nos jours, le canon est au Musée maritime de Chania.

Le lendemain, le 9 mai 1867, l’armée forte des Turcs brise toute résistance des Zonaniens et elle envahit le village. Elle interroge les personnes âgées et les malades, qui n’ont pas pu partir afin qu’elle trouve le canon. Puisque personne n’avoue pas, l’armée les massacre tous et elle brûle le village. La forêt est aussi brûlée.

Dès 2008, s’est officiellement instaurée comme fête publique d’importance locale.

En novembre 1867, le pacha Koumandar Rentis essaie de construire une Tour à Kafkaloudi (Amygdalokefalo) comme dans tous les villages. villages. Il n’a jamais réussi parce que les Zonianiens ne le laissent pas tranquille. Νuit et jour ils luttent contre lui et ils déciment ses soldats et ses maçons. Il brûle encore une fois ce que les zonaniens ont réussi à reconstruire et il part. C’est-à-dire, les Zonaniens ont été brûlés deux fois dans un délai de six mois (le mois de mai et de novembre). Selon une chanson de cette époque-là, le village avait été aussi brûlé une troisième fois : « C’est la troisième fois que vous brûlez le village, mais même s’il va être brûlé 300 fois, nous ne prosternons pas les aghas. »

1898
1898

Lutte constante contre les Turcs

En 1898, les Zonaniens offrent au Prince George, qui avait visité la région, un canon comme cadeau. Les années passant, les Zonaniens ne cessent pas de combattre contre les Turcs. Ils vont à Gazi et à Servili et avec d’autres personnes venant de Mylopotamos et de Malevizi, ils enferment les Turcs à Héraklion. Mihalis Kavvalos ou Kaprakis, sous une pluie de bombes, a réussi de prendre le drapeau et il a été honoré par l’Etat crétois en tant que son libérateur. Tout au long de la période des Guerres balkaniques, sont tués 12 Zonianiens.

1940
1940

Seconde Guerre mondiale

19 morts de plus en 1940-44

Pendant la guerre albanienne et la Bataille de Crète, 19 zonianens ont été sacrifiés et enfin, 4 autres personnes de plus sont morts en vain pendant la Guerre civile.